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Combustion du bois
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Les principes fondamentaux régissant la combustion du bois
En brûlant, le bois subit trois transformations :
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L'évaporation de l'eau
Jusqu'à la moitié du poids d'une bûche fraîchement coupée est constituée d'eau.
Après un séchage suffisant, la teneur en eau est réduite à environ 20 p. 100 seulement.
À mesure que le bois chauffe, l'eau s'évapore tout en consommant de l'énergie thermique.
Plus le bois est humide, plus la consommation d'énergie thermique est élevée.
C'est pourquoi le bois de chauffage humide siffle, grésille et brûle difficilement
alors que le bois bien séché prend feu et brûle facilement.
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Le dégagement de fumée
Lorsque la température du bois s'élève au-dessus du point d'ébullition de l'eau,
celui-ci se met à fumer. La fumée est la manifestation de la décomposition du bois
massif qui se vaporise en un nuage de gaz combustible et de gouttelettes de goudron.
La fumée elle-même brûlera moyennant une température suffisamment élevée et la présence
d'oxygène. Quand la fumée brûle, elle produit les flammes brillantes qui caractérisent
la combustion du bois.
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La carbonisation
Au fur et à mesure que le feu progresse et que la plupart des gaz et du goudron
se sont évaporés du bois, il ne reste que du charbon. Le charbon est constitué
presque entièrement de carbone; il produit une lueur rouge en brûlant,
mais peu de flamme ou de fumée. Le charbon est un bon combustible qui
brûle facilement et proprement lorsqu'il dispose d'oxygène en quantité suffisante. |
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